Titre : |
Ritournelle de la faim : roman |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Jean-Marie Gustave Le Clézio (1940-....), Auteur |
Editeur : |
[Paris] : Gallimard |
Année de publication : |
impr. 2008 |
Importance : |
1 vol. (206 p.) |
Format : |
21 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-07-012283-7 |
Langues : |
Français (fre) |
Index. décimale : |
8-3 |
Résumé : |
Ma mère, quand elle m'a raconté la première du Boléro, a dit son émotion, les cris, les bravos et les sifflets, le tumulte. Dans la même salle, quelque part, se trouvait un jeune homme qu'elle n'a jamais rencontré, Claude Lévi-Strauss. Comme lui, longtemps après, ma mère m'a confié que cette musique avait changé sa vie. Maintenant, je comprends pourquoi. Je sais ce que signifiait pour sa génération cette phrase répétée, serinée, imposée par le rythme et le crescendo. Le Boléro n'est pas une pièce musicale comme les autres. Il est une prophétie. Il raconte l'histoire d'une colère, d'une faim. Quand il s'achève clans la violence, le silence qui s'ensuit est terrible pour les survivants étourdis. J'ai écrit cette histoire en mémoire d'une jeune fille qui fut malgré elle une héroïne à vingt ans.
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Ritournelle de la faim : roman [texte imprimé] / Jean-Marie Gustave Le Clézio (1940-....), Auteur . - [Paris] : Gallimard, impr. 2008 . - 1 vol. (206 p.) ; 21 cm. ISBN : 978-2-07-012283-7 Langues : Français ( fre)
Index. décimale : |
8-3 |
Résumé : |
Ma mère, quand elle m'a raconté la première du Boléro, a dit son émotion, les cris, les bravos et les sifflets, le tumulte. Dans la même salle, quelque part, se trouvait un jeune homme qu'elle n'a jamais rencontré, Claude Lévi-Strauss. Comme lui, longtemps après, ma mère m'a confié que cette musique avait changé sa vie. Maintenant, je comprends pourquoi. Je sais ce que signifiait pour sa génération cette phrase répétée, serinée, imposée par le rythme et le crescendo. Le Boléro n'est pas une pièce musicale comme les autres. Il est une prophétie. Il raconte l'histoire d'une colère, d'une faim. Quand il s'achève clans la violence, le silence qui s'ensuit est terrible pour les survivants étourdis. J'ai écrit cette histoire en mémoire d'une jeune fille qui fut malgré elle une héroïne à vingt ans.
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